L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dans son rapport sur la situation de la sécurité routière dans le monde, réaffirme : les accidents de la route sont un problème de santé publique et de développement partout dans le monde, Ils font chaque année plus de 1,2 millions de morts et 50 millions de blessés. Elle prévoit que d’ici 2030, les accidents de la route deviendront la cinquième cause de décès. Dans les pays émergents, le coût économique et social considérable qu’ils induisent dépasse la somme perçue au titre de l’aide au développement et annule ainsi l’effort consenti par la communauté internationale pour réduire la pauvreté dans le monde.
Les accidents de la route concernent toutes les tranches d’âge, mais plus particulièrement les jeunes et cela même en France. Ils sont la première cause de mortalité entre 15 et 29 ans.
Africafrance Solidaire relaie ce message et les jeunes sensibilisés en France à la prévention des risques routiers, ont choisi de s’impliquer dans ce projet au Cameroun et de le développer exponentiellement. Ce faisant, ils remettent en question leur propre comportement sur la route.
En période d’austérité, de crises et de multiplication des mouvements nationalistes, populistes, extrémistes et religieux, il est particulièrement important d’encourager une citoyenneté mondiale active, d’apprendre l’interculturalité, de regarder vers d’autres horizons et de s’enrichir de la différence. L’éducation au développement et à la solidarité internationale vise à changer les mentalités et les comportements de chacun, à lutter contre les stéréotypes dans le but de contribuer à la compréhension des interdépendances environnementales, économiques, sociales et culturelles à l’échelle mondiale.
En France, cette action auprès des jeunes leur donne des clés de compréhension des déséquilibres mondiaux et encourage leur réflexion sur les moyens de réduire la pauvreté et les inégalités dans le monde.
A notre échelle, nous voulons participer à cette réflexion, à cet engagement. Nous pensons que chacun, chacune peut changer les choses, même d’une manière minime, et que si tout le monde essaie, le mouvement ne pourra que grandir.